Dieu demande à Moïse de dire à Aaron et à ses fils comment bénir le peuple d’Israël en tant que prêtres : « Que l’Eternel vous bénisse et qu’Il vous garde ! Que l’Eternel fasse luire sa face sur vous et qu’Il vous accorde sa grâce ! Que l’Eternel tourne sa face vers vous et qu’Il vous donne la paix ! C’est ainsi qu’ils mettront mon nom sur les enfants d’Israël, et je les bénirai. » (Nombres 6 :22-27).
Personne ne peut donner ce qu’il ne possède pas. Par conséquent, nous devons recevoir la bénédiction avant de pouvoir la transmettre (en référence au bulletin 34). C’est pourquoi nous implorons constamment avec le patriarche Jacob : « Je ne te quitterai pas, tant que tu ne m’auras pas béni » (Genèse). Les canaux par lesquels le flux divin de bénédiction nous parvient sont le saint sacrifice de la messe, les saints sacrements, la lecture des Écritures et la prière.
À Abraham vint l’invitation de Dieu : « Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai : je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction. » (Gn 12, 2). Par le Nouveau Testament, on dit à chaque baptisé : » Rayonne la bénédiction à travers une vie connectée au Christ ! » La réalité de la bénédiction se trouve dans le fait que nous sommes appelés – par notre union au Christ – à amener les puissances célestes dans la vie terrestre. Nous devenons donc UNE BÉNÉDICTION pour beaucoup.
En période d’affliction et de difficultés, nous devons bénir nos persécuteurs et nos ennemis. » Mais moi, je vous le dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent (…) » (Mat 5,44) » (…) Bénissez ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous maltraitent ! » (Luc 6, 28) » Bénissez ceux qui vous persécutent, bénissez et ne maudissez pas. » (Romains 12,14) – Ainsi nous transformons le mal en bien.
La bénédiction est un acte de miséricorde envers son prochain, et par cet acte notre âme est remplie de nombreuses grâces : « L’âme bienfaisante sera rassasiée, et celui qui arrose, sera lui-même arrosé. » (Proverbes 11:25).